vendredi 12 août 2011

jeudi 11 août : les espaces sauvages des Laurentides

Salut les chums !

 Delphine avec les enfants, Gérard et son amie Nicole

 Les Bacbac

 Un vieux pont en bois au dessus de la rivière Ste-Marguerite

 L'intérieur du même pont, un bijou d'artisanat, très rare

 La rivière à saumons
 La lac Résimond
 Ste-Rose-du-Nord

Ste-Rose-du-Nord, encore

Aujourd'hui, retour vers Québec. Initialement, nous avons prévu une petite virée en hydravion au-dessus du fleuve et du fjord de Saguenay mais compte-tenu de la météo, nous avons révisé nos plans. Après le petit-déjeuner, Olivier est allé promener les enfants sur un chemin partant de la ferme pour aller observer des bisons laissés en semi-liberté. En vain. Après avoir rendu mes clefs du chalet et réglé nos deux nuitées à Sacré-Coeur, nous avons repris la route. Mais plutôt que de rentrer à Québec par le chemin que nous avions pris l'avant-veille, on a opté pour un autre itinéraire : Sacré-Coeur - Saguenay (anciennement Chicoutimi) via la route 172 qui longe la rivière Ste-Marguerite, puis traversée des Laurentides, notamment des parcs nationaux des Grands Jardins et de Jacques Cartier. Soit, au total, un peu plus de 300 km de voiture. A peine parti, nous nous sommes arrêtés à Rivière-Ste Marguerite pour nous intéresser à l'un des derniers vieux ponts en bois du pays ("ça commence à être une rareté", dixit Gérard). Là, la route est une espèce de long fleuve tranquille, suivant le lit de cette rivière à saumons. La malheureuse Clémentine n'a d'ailleurs pas résisté à ces innombrables lacets de bitume. Pile devant le lac Résimond, il a fallu qu'elle prenne un peu l'air, comme on dit. Cela étant, l'endroit est magnifique. Afin que la "petite" soit un peu moins malade, elle est montée à l'avant avec son papa (suscitant la jalousie de ses deux frères), Delphine passant dans la voiture de tête, avec Gérard et Nicole. Comme les jours précédents, nous avons pique-niqué, à Sainte-Rose-du-Nord, cette fois-ci. Entre deux averses et après avoir dégusté nos sandwich tomates-rôti de dinde, la petite troupe s'est laissé tenter par des crèmes molles . Explications : il s'agit de crème glacée fourrée, pour les plus gourmands ou les plus courageux, c'est selon, de beurre d'érable. Oui, oui, vous avez bien lu, du beurre d'érable qu'on obtient grâce à une température d'évaporation différente de celle du sirop. C'est 100 % pur sucre !!!! Après cette pause gastronomique, nous avons repris la route... sous des trombes d'eau. De la traversée de Chicoutimi, on n'a pas vu grand chose, donc, derrière le balai intensif des essuies-glace. Sur l'autoroute qui fend le parc des Laurentides, c'était un peu le même topo, au début. C'est néanmoins assez simple à décrire. Vous prenez une longue bande de bitume, bordée de forêts d'épineux à perte de vue, le tout agrémenté d'u relief accidenté et vous avez les Laurentides. Le Canada, pardon le Québec, à l'état sauvage pur. Il y a d'ailleurs des panneaux de circulation jaunes avertissant les automobilistes de l'éventuelle présence d'orignaux. Je rappelle que ces gentilles "bibites" sont plus hautes qu'un cheval et font pas loin d'une tonne. Vous imaginez les dégâts en cas de choc frontale avec un "char" (une voiture, ici). Je ne suis pas sûr que le plus abîmé des deux serait l'animal.... 

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